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ma médiathèque à moi

8 février 2011

TWO LOVERS

 

TWO LOVERS. Film américain réalisé par James Gray. Genre: drame. Sortie: 2008. Avec Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw, Joaquim Phoenix... 

 

1 2

 

Synopsis

 

New York. Leonard hésite entre suivre son destin et épouser Sandra,la femme que ses parents lui ont choisi ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux. Entre la raison et l'instinct, il va devoir faire le plus difficile des choix...

 

9 Joaquim Phoenix

 

La presse


Les Inrockuptibles

La nuit appartient à ce film à la sublime lumière crépusculaire.

 

10 Gwyneth Paltrow

 

Libération

Two Lovers est peut-être le plus beau des quatre films de James Gray. Sa puissance est désarmante.

 

11 Vinessa Shaw

 

Positif

 

 Two Lovers est l'histoire d'un amour, filmée comme un drame existentiel et une crise identitaire au sein des coordonnées humaines les plus ordinaires.

 

7

 

Télérama 

 

Un mélo intense aux airs de thriller sentimental.

 

5

 

Les cahiers du cinéma

 

Gray accomplit une conquête d'une "dualité sans pluriel", fondamentale à l'épanouissement de son cinéma.

 

4

 

Le Monde

 

Cette reconversion met en évidence à la fois sa formidable maîtrise formelle et sa difficulté à faire exister des personnages en dehors des rituels criminels (...) Pourtant, on prend un réel plaisir à voir ce film, tant la réalisation est élégante.

 

Le réalisateur: James Gray

 

La vision des films de Francis Ford Coppola et notamment d'Apocalypse Now en 1979 alors qu'il n'a que dix ans marquent profondément James Gray. Lui qui se destinait à la peinture se tourne vers le cinéma, qu'il étudie à l'University of South California. Après un film de fin d'études remarqué, la reconnaissance ne se fait pas attendre. En 1994, alors qu'il n'a que 25 ans, son premier long métrage Little Odessa reçoit le Lion d'argent à Venise. Cette oeuvre âpre et virtuose s'attache au conflit psychologique d'un tueur solitaire (Tim Roth), en rupture avec sa famille et la communauté russe de New York. Refusant ensuite de mettre en scène plusieurs scripts (dont Ennemis rapprochés), il écrit une adaptation de Paycheck de Philip K. Dick, qu'aucun studio ne veut financer. Son deuxième long métrage, The Yards, écrit entre 1995 et 1997 et produit par Miramax, voit le jour en 2000. Sélectionné à Cannes, ce film noir aux allures de tragédie antique réunit grands anciens (James Caan, Faye Dunaway) et jeunes pousses prometteuses (Mark Wahlberg, Joaquim Phoenix,Charlize Theron). S'il compte de fervents admirateurs (parmi lesquels Claude Chabrol), Gray devra attendre sept ans pour signer son troisième opusLa Nuit nous appartient, présenté sur la Croisette en 2007. Le New-yorkais creuse son sillon avec cette oeuvre sombre qui reprend ses thèmes fétiches (la famille, la Mafia) et les acteurs du film précédent (Wahlberg, Phoenix). James Gray surprend son monde en réalisant un nouveau film quelques mois plus tard seulement, Two Lovers, dans lequel -autre nouveauté- il n'est pas question de la pègre. Mais on y reconnait sans peine la patte de son auteur, à travers la noirceur du propos, la beauté de la photo ou encore la présence au casting de Joaquim Phoenix (dans le rôle d'un homme tourmenté partagé entre deux femmes, Gwyneth Paltrow et Vinessa Shaw). En lice pour la Palme d'or, Gray repart encore une fois bredouille.

 

8

 

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7 février 2011

L' ESPION

 

L'ESPION. Film français réalisé par Nicolas Saada. Genre: espionnage, romance. Sortie: 2009. Avec Géraldine Dailhas, Guillaume Canet, Stephen Rea...


1 10

 

Synopsis

Vincent, un jeune homme brillant mais refermé sur lui-même, travaille comme bagagiste dans un aéroport et refuse le parcours tracé que lui offraient ses études. Avec son collègue Gérard, Vincent a l'habitude de voler dans les valises avant leur embarquement en soute. Alors qu'il fouille un bagage diplomatique, Gérard meurt brutalement suite à une explosion. Le propriétaire de la valise, un diplomate syrien, récupère le bagage avant de disparaître.Vincent est alors coincé par la DST qui lui propose un marché : lui éviter la prison et collaborer avec les services secrets français et anglais pour retrouver les hommes impliqués dans l'explosion.L'enquête conduit Vincent à Londres, qui, sous une fausse identité, essaie de se rapprocher d'un homme d'affaires anglais, Peter Burton, apparemment manipulé par les services secrets syriens. La DST et le MI5 poussent alors Vincent à séduire l'épouse de Burton, Claire, une française au caractère fragile. Vincent se rapproche de la jeune femme et la manipule pour la forcer à collaborer avec le MI5. Déstabilisé par les enjeux de la mission, Vincent va être bientôt rattrapé par ses sentiments.


La presse


Le Nouvel Observateur

Le spectateur s'y perd avec plaisir, s'y retrouve avec étonnement (...) Les acteurs - Guillaume Canet, Géraldine Pailhas, Hippolyte Girardot et Stephen Rea - sont excellents (...).

8 Géraldine Pailhas


Les Inrockuptibles


 Superbe film de genre, élégant et mélancolique, un fantasme accompli de cinéphile, qui ressemble aux objets qu'il avait admirés en tant que spectateur.

7 Guillaume Canet

 

Les Cahiers du Cinéma

 Précision, économie, fluidité, souplesse: l'utilisation des moyens du cinéma par Nicolas Saada démontre une assimilation des règles et des possibilités de la mise en scène classique (...)

 

9 Stephen Rea

 

Le Monde

Ce pataquès sentimental fonctionne diablement bien grâce aux comédiens, parce que Nicolas Saada a compris qu'un film de genre recelait des "scènes à faire" et qu'il les réussit à merveille.

 

5

 

Télérama 

Pour arriver à cette subtilité, il faut un grand savoir-faire de mise en scène. (...) Nicolas Saada sait d'emblée mener un récit à suspense, il sait aussi diriger ses acteurs et les filmer.

 

3

 

Le réalisateur: Nicolas Saada

 

Premier long métrage de Nicolas Saada. D'abord journaliste aux Cahiers du Cinéma de 1987 à 2000, il a également travaillé au département fiction d'Arte aux côtés de Pierre Chevalier. Les auditeurs de Radio Nova savent aussi qu'il a présenté l'émission Nova fait son cinéma, consacrée aux musiques de film. Scénariste pour Pierre Salvadori (Les Marchands de sable) ou Arnaud Desplechin(Léo en jouant '' Dans la compagnie des hommes), il a réalisé un moyen métrage,Les Parallèles, nommé au César du Meilleur court métrage en 2005.

 

2

 

 

 

2 février 2011

DANS LA BRUME ELECTRIQUE

DANS LA BRUME ELECTRIQUE. Film français, américain réalisé par Bertrand Taverneir. Genre: policier. Sortie: 2009.
Avec Tommy Lee Jones, John Goodman, Peter Sarsgaard, Mary Steenburgen...

1 3 2 4

Synopsis

New Iberia, Louisiane. Le détective Dave Robicheaux est sur les traces d'un tueur en série qui s'attaque à de très jeunes femmes. De retour chez lui après une investigation sur la scène d'un nouveau crime infâme, Dave fait la rencontre d'Elrod Sykes. La grande star hollywoodienne est venue en Louisiane tourner un film, produit avec le soutien de la fine fleur du crime local, Baby Feet Balboni. Elrod raconte à Dave qu'il a vu, gisant dans un marais, le corps décomposé d'un homme noir enchaîné. Cette découverte fait rapidement resurgir des souvenirs du passé de Dave. Mais à mesure que Dave se rapproche du meurtrier, le meurtrier se rapproche de la famille de Dave...

11 Tommy Lee Jones

La presse

Le Nouvel Observateur

(...) Il y a là tous les ingrédients d'un grand polar, servi par une mise en scène splendide sans jamais être formaliste, et par une interprétation à la fois diverse et homogène, dominée par une composition magistrale, toute en variations infimes, de Tommy Lee Jones. (...)

12 John Goodman

Télérama

Baigné de blues et de musique cajun, le polar ondule, relie avec naturel passé et présent, réalité et surnaturel. A défaut de paix, on y trouve l'accalmie. (...)

13 Peter Sarsgaard

Les Cahiers du Cinéma

Trouble dans la conduite du récit, à tout le moins la réalisation et le montage apparaissent d'une instabilité aussi émouvante qu'inhabituelle chez Tavernier. (...) Féconde équation.

15 Mary Steenburgen

La Croix

Un mystère permanent nimbe cette oeuvre complexe et forte qui frappe par la maîtrise du récit, la splendeur de la photographie (...), la fluidité de la mise en scène, la subtile bande-son (...)

6

Le Monde

Ce polar métaphysique baigne dans une mélancolie tragique (...) Dans la brume électrique se différencie d'un polar ordinaire par l'intelligence de sa mise en scène, le refus des plans explicatifs ou trop attendus (...)

8

Marianne

On salue à sa juste valeur de pari ambitieux et sincère la réussite opulente d'un film qui a la fierté d'un rêve réalisé.

7

Le réalisateur: Bertrand Tavernier

Fils de l'écrivain et résistant René Tavernier, le jeune Bertrand découvre le cinéma lors d'un séjour en sanatorium. Monté à Paris après-guerre, il y a pour camarade de lycée Volker Schlöndorff, qui lui fait connaître la Cinémathèque de la rue d'ULM. En cet âge d'or de la cinéphilie, il cofonde le ciné-club Nickel-Odeon, et collabore bientôt à différentes revues, notamment aux grandes rivales que sont les Cahiers et Positif. En 1961, il travaille comme attaché de presse auprès de Georges de Beauregard, le producteur de la Nouvelle vague, grâce auquel il réalise ses premiers courts métrages, Le Baiser de Judas et Une chance explosive, dans le cadre des films à sketchsLes Baisers et La Chance et l'amour, sortis en 1964. Après avoir poursuivi en indépendant son activité d'attaché de presse, il est co-scénariste pour Riccardo Freda - un cinéaste qu'il remplacera, 25 ans plus tard, sur le tournage de La Fille de d'Artagnan.C'est seulement en 1973 qu'il tourne, dans le Lyon de son enfance, son premier long-métrage, L'Horloger de Saint-Paul adapté de l'oeuvre de Simenon. Ce polar aux accents sociaux, récompensé par le Prix Louis-Delluc et l'Ours d'argent à Berlin, marque aussi sa rencontre avecPhilippe Noiret, qui deviendra son acteur-fétiche. Dès ses débuts, l'éclectique Tavernier alterne films d'époque (Que la fête commence, pour lequel il décroche le César du Meilleur réalisateur et du Meilleur scénario en 1976) et oeuvres contemporaines (Une semaine de vacances), en affichant une prédilection pour les sujets de société : il tourne en 1977 Le juge et l'assasin, réflexion sur les institutions et leurs excès répressifs avec un Galabru inattendu, puis en 1980 La mort en direct, analyse prémonitoire des dérives de la télévision.Imprégné de culture américaine -il est le co-auteur d'un dictionnaire de référence sur le cinéma d'outre-Atlantique-, Bertrand Tavernier adapte en 1980 un roman grinçant de Jim Thompson en resituant l'action dans l'Afrique coloniale (coup de torchon), puis signe autour de minuit, lettre d'amour au jazz. Si la passion Béatrice a pour cadre la Guerre de Cent ans, ce sont des conflits plus contemporains qui hantent bientôt l'oeuvre du cinéaste : la Première Guerre mondiale dans la vie et rien d'autre (1989) puis capitaine Conan (1996), la Guerre d'Algérie dans le documentaire la guerre sans nom, et l'Occupation dans laisser passer (2003), qui le voit également s'interroger sur son métier de cinéaste. Dans une veine plus intimiste, il tourne un dimanche à la campagne, Prix de la mise en scène à Cannes en 1984, et daddy nostalgie, deux films tendres et pudiques sur les rapports filiaux -un thème qui lui est cher depuis son premier opus.Dans les années 90, Bertrand Tavernier, qui déclara au critique Jean-Luc Douin que "les cinéastes sont des sismographes de leur époque", continue d'ausculter la société : dépeignant avec réalisme le quotidien de la Brigade des stups dans L 627 et celui d'un instituteur (Philippe Torreton) dans ça commence aujourd'hui, il reçoit en 1995 l'Ours d'or à Berlin pour l'appât, constat alarmant sur la violence d'une jeunesse désorientée. Très au fait des dossiers qui agitent sa profession (défense de l'exception culturelle, combat contre la censure), il s'engage sur bien d'autres fronts, comme vient encore en témoigner le documentaire sur la double peine qu'il signe avec son filsNils. Avec sa fille Tiffany, il co-écrit Holy Lola (2004), exploration de l'univers de l'adoption au Cambodge, mais aussi -pour la première fois dans son oeuvre- portrait sensible d'un couple d'aujourd'hui. C'est dans une Louisiane dévastée par l'ouragan Katrina qu'il part ensuite tourner dans la brume électrique (2009), adaptation d'un polar de James Lee Burke avec Tommy Lee Jones. De retour de son escale américaine, il présente à la Compétition officielle de Cannes, sa princesse de Montpensier, une plongée au cœur d'intrigues faites d'amour et de pouvoir dans la France du XVIe siècle, portée entre autres parMélanie Thierry, Lambert Wilson et Gaspard Ulliel.

14

 

 

28 janvier 2011

TETRO

TETRO. Film américain, argentin réalisé par Francis Ford Coppola. Genre: drame. Sortie: 2009. Avec : Maribel Verdù, Vincent Gallo, Alden Ehrenreich...

1 15 14 2

Synopsis

Tetro est un homme sans passé. Il y a dix ans, il a rompu tout lien avec sa famille pour s'exiler en Argentine.A l'aube de ses 18 ans, Bennie, son frère cadet, part le retrouver à Buenos Aires. Entre les deux frères, l'ombre d'un père despotique, illustre chef d'orchestre, continue de planer et de les opposer. Mais, Bennie veut comprendre. A tout prix. Quitte à rouvrir certaines blessures et à faire remonter à la surface des secrets de famille jusqu'ici bien enfouis.

La presse

 

Les Cahiers du Cinéma

Avec Tetro, Coppola retrouve une ampleur perdue depuis Le Parrain 3.

3 Vincent Gallo

Le Monde

Ce film-là déroute, parce que, à la différence des oeuvres les plus célèbres de Coppola, il se situe moins dans le tape-à-l'oeil que dans le contre-jour (...), moins dans l'exhibitionnisme et l'artifice que dans la pudeur.

4 Alden Ehrenreich

Le Nouvel Observateur

Avec "Tetro", le maestro, jadis réputé pour ses accès de mégalomanie et ses projets grandioses, revient vers le cinéma intimiste de ses débuts.

5 Maribel Verdù

Les Inrockuptibles

Lui qui dès le début des années 80 tentait de révolutionner le cinéma avec la vidéo de coup de coeur, n'a jamais été aussi à l'aise dans son époque, technologiquement à la hauteur de ses ambitions et de ses prétentions.

8

Libération

Dans sa forme comme dans son geste, Tetro est un film proche de Rusty James, l'un des plus beaux du cinéaste.

9

Marianne

Avec quelques chefs-d'oeuvre au compteur, on peut encore étonner... (...) Un objet envoûtant qui tourne autour du comédien Vincent Gallo.

10

Le réalisateur: Francis Ford Coppola

Atteint à l'âge de dix ans de la poliomyélite et perdant ainsi l'usage de son bras gauche, Francis Ford Coppola apprend très vite à développer son imagination : durant sa convalescence, il met en scène des marionnettes, regarde beaucoup la télévision et réalise ses premiers films amateurs en 8mm. En 1960, il entre au département cinéma de l'UCLA (University of California, Los Angeles). Trois ans plus tard, Roger Corman lui confie la seconde équipe technique sur le tournage de The Young racers, et lui permet par la même occasion de réaliser son premier long métrage : Dementia 13. En 1966, il entre dans la compagnie Seven Arts et écrit plusieurs scénarios dont Propriété interdite de Sydney Pollack et Paris brûle-t-il ? de René Clément. Il contribue également à l'écriture de Patton de Franklin J. Schaffner, qui lui vaut l'Oscar du meilleur scénario en 1971. Il fonde ensuite la société American Zoetrope en collaboration avec George Lucas et produit son premier film THX 1138. Le succès arrive en 1972 avec la réalisation (néanmoins laborieuse) du Parrain qui lui permet ensuite de mettre en scène une oeuvre plus personnelle : Conversation secrète, qui remporte la Palme d'Or au Festival de Cannes en 1974. La réalisation du deuxième volet du Parrain lui vaut à nouveau un succès critique et commercial. Francis Ford Coppola entreprend en 1976 le tournage le plus éprouvant de sa carrière : Apocalypse Now. Le film demande trois ans de travail et offre au réalisateur en 1979 sa seconde Palme d'Or. Après la réalisation de Coup de coeur en 1982, Francis Ford Coppola doit faire face à de très gros soucis financiers. Il enchaînera ensuite avec diverses réalisations de qualité mais sans grande retombée, parmi lesquelles Cotton club (1984), qui est lui aussi un désastre commercial. C'est notamment la création de sa propre société de production de vins (Francis Ford Coppola Winery) qui permettra au cinéaste de venir a bout de ses dettes. Il faudra attendre le troisième et dernier volet du Parrain, film de commande qu'il ne devait pas réaliser au départ, pour que Coppola retrouve une renommée artistique, critique et commerciale, ce qui lui permettra de sauver sa société American Zoetrope. En 1993, Coppola réalise Dracula, nouvelle version du roman de Bram stoker dans laquelle il fait considérablement évoluer le célèbre vampire, qui prend notamment une dimension très érotique. En 1996, il est choisi pour présider le 49e Festival de Cannes.Francis Ford Coppola adapte en 1997 un roman de John Grisham, L'idéaliste dans lequel il confie le premier rôle à un acteur encore débutant, Matt Damon. Près d'une décennie s'écoulera avant que le cinéaste ne repasse derrière la caméra avec L'homme sans âge. Dans l'intervalle, Coppola -avec sa société American Zoetrope- reste néanmoins un producteur influant. Il produit ainsi des films comme Sleepy Hollow, Jeepers Creepers, la série Les 4400, ainsi que les films de sa fille Sofia (Virgin suicides, Lost in Translation, Marie-Antoinette) et de son fils Roman (CQ). Dans ce même intervalle, Francis Ford Coppola abandonne le projet de ses rêves, un ambitieux film de science-fiction intitulé Megalopolis. En 2009, il fait son retour dans le cinéma d'auteur avec Tetro, saga familiale en noir & blanc, présentée à la Quinzaine des Réalisateurs.

6

 

27 janvier 2011

PERSECUTION

PERSECUTION.Film français réalisé par Patrice Chereau. Genre: drame. Sortie: 2009. Avec Charlotte Gainsbourg, Romain Duris, Jean-Hugues Anglade...

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Synopsis

Daniel, 35 ans, est poursuivi par un inconnu qui s'introduit chez lui régulièrement et l'espionne systématiquement. Comment ce garçon est-il entré dans la vie de Daniel ? Daniel lui-même ne s'en souvient pas. Un jour cet inconnu se poste devant lui, le regarde et lui dit : "Tu es l'homme de ma vie". Daniel le chasse. Il  vit seul, mais il va deux ou trois fois par semaine chez Sonia, cette femme qu'il persécute et idéalise en même temps. Il ne lui passe rien et vit dans une dépendance affective totale à son égard. Cette femme lui donne tout ce qu'elle peut mais elle travaille beaucoup, et a peu de temps pour elle. Elle veut aimer Daniel et vivre une vie autonome, un amour apaisé, mais il s'acharne à lui réclamer plus...

8 Charlotte Gainsbourg

La presse

 Marianne

Magnifiquement joué, photographié (...) profondément personnel, Persécution n'est pas un film aimable. Il n'en mérite pas moins d'être aimé.

7 Romain Duris

Télérama

Avec ce film, ardent et terrible, Chéreau fait tout sauter. (...) le plus beau de Chéreau

9 Jean- Hugues Anglade

Libération

C'est ici, et pas ailleurs, que Chéreau s'interroge, doute, s'affole et s'apaise, dans un mouvement de douce panique.

4

Les Inrockuptibles

L'ennui vient (...) d'une fâcheuse tendance à la littéralité (...) et un recours systématique à une symbolique trop fléchée (...)Pourtant, Persécution tient aussi de véritables instants de grâce.

Le réalisateur: Patrice Chéreau

Tout ce que je sais, tout ce que j'ai appris, c'est très peu de spectacles de théâtre et énormément de films. J'ai choisi le théâtre parce qu'il était à portée de main" confia en 1995 Patrice Chéreau aux Inrockuptibles. Fils cadet d'un peintre, cet adolescent introverti hante la Cinémathèque où il découvre Orson Welles et l'expressionnisme allemand, deux influences majeures. En 1964, il monte au lycée Louis Le Grand son premier spectacle, L'Intervention de Hugo, et suit des études de lettres classiques et d'allemand, avant de devenir animateur de troupe à Sartrouville (de 1966 à 1969), Villeurbanne (auprès de Planchon de 1971 à 1977), et au Piccolo Teatro de Milan (auprès de Strehler). Patrice Chéreau s'essaie au cinéma en 1975 en signant un polar stylisé, La chair de l'orchidée, adaptation d'un roman de James Hadley Chase avec Charlotte Rampling mais aussi Simone Signoret, l'héroïne de Judith Therpauve, son deuxième opus qui, lui, s'inscrit dans une veine très réaliste. Plus personnel, son film suivant, L'Homme blessé, révèle Jean-Hugues Anglade, dans le rôle délicat d'un jeune homosexuel tourmenté, et vaut au cinéaste et à son complice Hervé Guibert le César du Meilleur scénario en 1984. Devenu deux ans plus tôt directeur du Théâtre des Amandiers de Nanterre, le metteur en scène fait tourner dans  Hotel de France (1987), variation autour de Platonov, les élèves de cette école, qui ont pour nom Vincent Perez ou Valeria Bruni-Tedeschi. A l'occasion, lui-même joue la comédie, incarnant Napoléon pour Chahine, Desmoulins pour Wajda ou encore Jean Moulin pour Berri. Figure majeure du théâtre français, Chéreau devra toutefois attendre les années 90 pour parvenir à s'imposer comme cinéaste. En 1994, sa relecture sombre et sanglante de La Reine Margot remporte à Cannes le Prix du jury et un Prix d'interprétation pour Virna Lisi. Ancré dans la France d'aujourd'hui, le fiévreux Ceux qui m'aiment prendront le train (2000) témoigne encore de son talent de directeur d'acteurs et lui vaut un César du Meilleur réalisateur. Après plusieurs films de troupe, Chéreau, toujours inspiré par la littérature, opte pour des oeuvres à deux personnages :Intimité (2001), d'après Hanif Kureishi, récit cru d'une passion sexuelle, tourné à Londres, en anglais, et couvert de récompenses (Ours d'Or et Prix d'interprétation féminine à Berlin, Prix Louis-Delluc), puis Son frère, nouvelle exploration des liens familiaux, avec Bruno Todeschini (Ours d'argent à Berlin en 2003) et le drame conjugal Gabrielle, un film d'époque adapté de Conrad, qui marque sa rencontre avec Isabelle Huppert , et sa première sélection à Venise, en 2005. Le cinéaste revient sur le Lido en 2009 avec Persécution, film urbain et sombre, dans lequel Romain Duris est à la fois victime de harcèlement et agressif envers son entourage.

10

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27 janvier 2011

BRIGHT STAR

BRIGHT STAR. Film américain, britannique, australien réalisé par Jane Campion. Genre: drame, romance. Sortie: 2010.
Avec Abbie Cornish, Ben Whishaw, Paul Schneider...

14  15

Synopsis

Londres, 1818. Un jeune poète anglais de 23 ans, John Keats, et sa voisine Fanny Brawne entament une liaison amoureuse secrète. Pourtant, les premiers contacts entre les deux jeunes gens sont assez froids. John trouve que Fanny est une jeune fille élégante mais trop effrontée, et elle-même n'est pas du tout impressionnée par la littérature. C'est la maladie du jeune frère de John qui va les rapprocher. Keats est touché par les efforts que déploie Fanny pour les aider, et il accepte de lui enseigner la poésie. Lorsque la mère de Fanny et le meilleur ami de Keats, Brown, réalisent l'attachement que se portent les deux jeunes gens, il est trop tard pour les arrêter. Emportés par l'intensité de leurs sentiments, les deux amoureux sont irrémédiablement liés et découvrent sensations et sentiments inconnus. " J'ai l'impression de me dissoudre ", écrira Keats. Ensemble, ils partagent chaque jour davantage une obsédante passion romantique qui résiste aux obstacles de plus en plus nombreux. La maladie de Keats va pourtant tout remettre en cause...

La presse

le Monde

Le film de Jane Campion rend à ces clichés leur dignité d'images poétiques, leur force dramatique, leur sensualité, leur violence.

17 Abbie Cornish

le Nouvel Observateur

Dans un film éblouissant, Jane Campion raconte les amours du poète anglais [Keats] et de Fanny Brawne.

18 Ben Whishaw

Marianne

Lumineux retour que celui de la réalisatrice néo-zélandaise (...) Elle ose la poésie, le romantisme, l'amour sublimé (...) elle réussit une fois de plus un éblouissant portrait de femme.

21 Paul Schneider

Télérama

La force du film est de provoquer chez le spectateur une profonde empathie (...) Bright Star est un film qui rend irresistiblement amoureux de l'amour.

23

les Cahiers du Cinéma

Plus que par les poèmes de Keats, parcimonieusement distillés dans le film, c'est par l'éclairage que Bright Star retrouve l'essence même de la vison romantique : lorsque le monde ne peut qu'être ou toute lumière ou toute obscurité.

22

les Inrockuptibles

Jane Campion (...) signe ce qu'on pourrait voir comme un "film de la maturité", au classicisme tranquille et sûr de sa force, sous la surface duquel brûle toujours le même feu féminin.

19

La réalisatrice: Jane Campion

Anthropologue de formation, Jane Campion se destine d'abord à la peinture en même temps qu'elle multiplie les expériences théâtrales. Elle se dirige finalement vers le cinéma et la réalisation, suivant des cours à l'Australian Film Television and Radio School de Sydney, en Australie. Dès son premier court métrage, Peel écrit et réalisé en 1982, elle remporte le Prix de la spécialité au Festival de Cannes. Ses courts métrages suivants seront d'ailleurs tous primés.C'est en 1989 que Jane Campion écrit et réalise son premier long métrage, Sweetie, présenté en compétition au Festival de Cannes. C'est son second film, A Angel at my table (Prix Spécial du Jury à Venise en 1990), évocation de la vie tragique de la romancière néo-zélandaise Janet Frame, qui lui apporte une véritable notoriété. Elle poursuit dès lors la peinture d'une galerie de personnages féminins en marge avec La leçon de piano, en 1992. Avec ce film, elle devient la première réalisatrice à décrocher la Palme d'Or à Cannes. Plus de trente prix internationaux - dont le César du Meilleur film étranger en 1994 - complètent le palmarès de cette oeuvre qui révèle la comédienne Holly Hunter. En 1996, Jane Campion adapte Henry James en réalisant Portrait de femme, drame historique sur les conventions victoriennes avec Nicole Kidman en vedette. Eloignée des plateaux durant trois ans, la cinéaste revient en 1999 à son thème de prédilection avec un road-movie philosophique, Holy Smoke, écrit en compagnie de sa soeur Anna. Ce film, centré autour de l'enfance et de variations sur la féminité, se rapproche davantage de ses premiers essais à l'univers décalé et baroque. En 2003, Jane Campion signe In the cut, un thriller érotique porté par Meg Ryan et Mark Buffalo. Cinéaste rare, elle est de retour en 2009 avec Bright Star, long métrage centrée sur le poète britannique du début du 18e siècle John Keats et présenté en compétition à Cannes.

16

 

 

26 janvier 2011

RAPT

RAPT. Film français réalisé par Lucas Belvaux. Genre: drame, thriller. Sortie: 2009. Avec Yvan Attal, Anne Consigny, André Marcon...

8

Synopsis

Homme d'industrie et de pouvoir, Stanislas Graff est enlevé un matin comme les autres devant son immeuble par un commando de truands.Commence alors un calvaire qui durera plusieurs semaines. Amputé, humilié, nié dans son humanité, il résiste en ne laissant aucune prise à ses ravisseurs. Il accepte tout sans révolte, sans cri, sans plainte, c'est par la dignité qu'il répond à la barbarie. Coupé du monde, ne recevant que des bribes d'informations par ses geôliers, Graff ne comprend pas que personne ne veuille payer la somme qui le délivrerait. Au-dehors, son monde se fissure au fur et à mesure de la révélation de sa personnalité. Tout ce qu'il avait réussi à garder d'intimité, son jardin secret, est révélé à sa famille par l'enquête de police ou celle de la presse. Chacun découvre un homme qui est loin de ressembler à celui qu'il imaginait.Quand il retrouvera la liberté, ce sera pour s'apercevoir qu'il a tout perdu, l'amour des siens, l'estime de ses collègues, son pouvoir, la confiance en ses proches. Sa libération se révélera plus difficile à vivre que sa captivité.

La presse

 

le Monde

Le vrai sujet de Rapt réside moins dans les tractations financières (...) que dans la solitude d'un homme, sa mise à l'écart de la société, sa chute, son déclassement social.

10 Anne Consigny

le Nouvel Observateur

le cinéaste de "La Raison du plus faible" s'inspire avec une troublante précision du terrible enlèvement [du baron Edouard-Jean Empain] survenu en 1978.

11 André Marcon

les Inrockuptibles

Le ton du film de Belvaux est très sec, rigide, sérieux. (...) la noirceur de Rapt (titre implacable et tranchant) se situe moins dans les événements qu'il décrit que dans le comportement et la psyché des êtres qu'il nous montre.

1 Yvan Attal

Libération

Drôle de film que Rapt. Ne pas se fier aux traits propres au film noir (...) sous lesquels il avance. Ce sont les réactions en chaîne d'une société froidement et uniquement basée sur l'ilmage (...) qui, profondément, l'inquiète.

3

Télérama

Rien ne traîne, tchac-tchac, c'est tranchant, ça enchaîne vite. Concis et dégraissé comme une bonne série B d'antan : Belvaux n'élude aucun épisode décisif ou gênant.

2

Le réalisateur : Lucas Belvaux

Né le 14 novembre 1961 à Namur, il est un acteur et réalisateur belge.Il grandit à Namur et suit ses études secondaires à l'athénée royal de Philippeville où son père est directeur. En 1979, en fugue, il monte à Paris en auto-stop pour devenir comédien.En 1981, il obtient le premier rôle dans Allons z'enfants d'Yves Boisset, au côté de Jean Carmet dans lequel il joue un jeune insoumis obligé de devenir enfant de troupe. Il tourne également avec Claude Chabrol dans Poulet au vinaigre face à Jean Poiret en inspecteur de police peu scrupuleux.Il est aussi un réalisateur et, en particulier, auteur de la fameuse trilogie constituée des films Un couple épatant, Cavale et Après la vie. Ces trois films dont les actions s'entrecoupent, racontent les mêmes évènements sur le mode comique dans Un couple épatant, policier dans Cavale, et dramatique dans Après la vie. Avec cette trilogie, Lucas Belvaux remporte le Prix Louis-Delluc en 2003.En 2009, il réalise Rapt, un film librement inspiré de l'affaire Empain. Il est le frère de Rémy Belvaux, acteur et réalisateur du film culte Cest arrivé près de chez vous.

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26 janvier 2011

GOMORRA

GOMORRA. Film italien réalisé par Matteo Garrone. Genre: drame, policier. Sortie: 2008 . Avec Salvatore Abruzze, Gianfelice Imparato, Maria Nazionale...

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Synopsis

On ne partage pas un empire d'une poignée de main, on le découpe au couteau." Cet empire, c'est Naples et la Campanie. Gomorrhe aux mains de la Camorra. Là-bas, une seule loi : la violence. Un seul langage : les armes. Un seul rêve : le pouvoir. Une seule ivresse : le sang.
Nous assistons à quelques jours de la vie des habitants de ce monde impitoyable. Sur fond de guerres de clans et de trafics en tous genres, Gomorra raconte les destins croisés de : Toto, Don Ciro et Maria, Franco et Roberto, Pasquale, Marco et Ciro. Cette fresque brutale et violente décrit avec une incroyable précision les cercles infernaux de la Camorra napolitaine pour mieux nous y entraîner.

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la presse

les cahiers du cinéma

Le début de Gomorra frappe pour ce qu'il tente (...) Gomorra frappe encore plus pour ce qu'il ne tente pas (...) Garrone s'en tient à l'image, à sa hauteur politique et esthétique.

le Nouvel Observateur

Si la scène d'ouverture (...) ancre Gomorra dans la tradition du film de gangsters, c'est pour aussitôt tourner le dos aux conventions du genre (...) Les acteurs sont renversants.

1

les Inrockuptibles

Loin de tout discours surplombant, Matteo Garrone s'attache à raconter patiemment le parcours des personnages, à filmer des situations, des gestes, des paroles, laissant l'espace du jugement au spectateur.

6

Libération

Même en empruntant au cinéma de genre, Gomorra dépeint une tout autre réalité (...) avec une économie de moyens et d'effets, Garrone montre les ravages de la mafia sur la nature. Rien ni personne n'est épargné dans ce film.

le Monde

A la fois sur le plan plastique et dramaturgique (...), Garrone accomplit son oeuvre et lui confère une portée esthétique et politique d'envergure.

5

Télérama

Grand Prix du dernier festival de Cannes, Gomorra marque (...) un prodigieux saut qualitatif pour Matteo Garrone (...). Certaines séquences sont incroyables

7

Le réalisateur: Matteo Garrone

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Après avoir obtenu le Diplôme de Lycée artistique en 1986, Matteo Garrone commence à travailler comme assistant-opérateur pour se consacrer ensuite à la réalisation. En 1996, il remporte le Prix du Meilleur court-métrage au Sacher Festival pour Silhouette, et signe l'année suivante la mise en scène de son premier long métrage,Terra Di Mezzo, lauréat du Prix Spécial du Jury et du Prix Cipputi au Festival du Cinéma Jeunes à Turin. En 1998, il tourne le documentaire Oreste Pipolo, fotografo di matrimoni ainsi que Les Hôtes,un drame abordant le thème de l'immigration clandestine.
Son troisième long métrage, Estate Romana, réalisé en 2000, fait partie de la Sélection officielle du Festival de Venise, mais c'est avec L’Etrange Monsieur Peppino, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, qu'il remporte un vif succès auprès de la critique et du public. Cette variation sur le thème de La Belle et La Bête  décroche notamment les David de Donatello du Meilleur scénario et du Meilleur second rôle. En 2005, Matteo Garrone concourt pour la première fois de sa carrière au Festival de Berlin avec Premier amour et se voit attribuer l'Ours d'argent de la Meilleure musique. Dernière récompense en date : le Grand Prix décerné à Cannes en 2008 pour Gomorra, l'adaptation du best-seller homonyme de Roberto Saviano sur l'univers mafieux de la Camorra.

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