Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ma médiathèque à moi
2 février 2011

DANS LA BRUME ELECTRIQUE

DANS LA BRUME ELECTRIQUE. Film français, américain réalisé par Bertrand Taverneir. Genre: policier. Sortie: 2009.
Avec Tommy Lee Jones, John Goodman, Peter Sarsgaard, Mary Steenburgen...

1 3 2 4

Synopsis

New Iberia, Louisiane. Le détective Dave Robicheaux est sur les traces d'un tueur en série qui s'attaque à de très jeunes femmes. De retour chez lui après une investigation sur la scène d'un nouveau crime infâme, Dave fait la rencontre d'Elrod Sykes. La grande star hollywoodienne est venue en Louisiane tourner un film, produit avec le soutien de la fine fleur du crime local, Baby Feet Balboni. Elrod raconte à Dave qu'il a vu, gisant dans un marais, le corps décomposé d'un homme noir enchaîné. Cette découverte fait rapidement resurgir des souvenirs du passé de Dave. Mais à mesure que Dave se rapproche du meurtrier, le meurtrier se rapproche de la famille de Dave...

11 Tommy Lee Jones

La presse

Le Nouvel Observateur

(...) Il y a là tous les ingrédients d'un grand polar, servi par une mise en scène splendide sans jamais être formaliste, et par une interprétation à la fois diverse et homogène, dominée par une composition magistrale, toute en variations infimes, de Tommy Lee Jones. (...)

12 John Goodman

Télérama

Baigné de blues et de musique cajun, le polar ondule, relie avec naturel passé et présent, réalité et surnaturel. A défaut de paix, on y trouve l'accalmie. (...)

13 Peter Sarsgaard

Les Cahiers du Cinéma

Trouble dans la conduite du récit, à tout le moins la réalisation et le montage apparaissent d'une instabilité aussi émouvante qu'inhabituelle chez Tavernier. (...) Féconde équation.

15 Mary Steenburgen

La Croix

Un mystère permanent nimbe cette oeuvre complexe et forte qui frappe par la maîtrise du récit, la splendeur de la photographie (...), la fluidité de la mise en scène, la subtile bande-son (...)

6

Le Monde

Ce polar métaphysique baigne dans une mélancolie tragique (...) Dans la brume électrique se différencie d'un polar ordinaire par l'intelligence de sa mise en scène, le refus des plans explicatifs ou trop attendus (...)

8

Marianne

On salue à sa juste valeur de pari ambitieux et sincère la réussite opulente d'un film qui a la fierté d'un rêve réalisé.

7

Le réalisateur: Bertrand Tavernier

Fils de l'écrivain et résistant René Tavernier, le jeune Bertrand découvre le cinéma lors d'un séjour en sanatorium. Monté à Paris après-guerre, il y a pour camarade de lycée Volker Schlöndorff, qui lui fait connaître la Cinémathèque de la rue d'ULM. En cet âge d'or de la cinéphilie, il cofonde le ciné-club Nickel-Odeon, et collabore bientôt à différentes revues, notamment aux grandes rivales que sont les Cahiers et Positif. En 1961, il travaille comme attaché de presse auprès de Georges de Beauregard, le producteur de la Nouvelle vague, grâce auquel il réalise ses premiers courts métrages, Le Baiser de Judas et Une chance explosive, dans le cadre des films à sketchsLes Baisers et La Chance et l'amour, sortis en 1964. Après avoir poursuivi en indépendant son activité d'attaché de presse, il est co-scénariste pour Riccardo Freda - un cinéaste qu'il remplacera, 25 ans plus tard, sur le tournage de La Fille de d'Artagnan.C'est seulement en 1973 qu'il tourne, dans le Lyon de son enfance, son premier long-métrage, L'Horloger de Saint-Paul adapté de l'oeuvre de Simenon. Ce polar aux accents sociaux, récompensé par le Prix Louis-Delluc et l'Ours d'argent à Berlin, marque aussi sa rencontre avecPhilippe Noiret, qui deviendra son acteur-fétiche. Dès ses débuts, l'éclectique Tavernier alterne films d'époque (Que la fête commence, pour lequel il décroche le César du Meilleur réalisateur et du Meilleur scénario en 1976) et oeuvres contemporaines (Une semaine de vacances), en affichant une prédilection pour les sujets de société : il tourne en 1977 Le juge et l'assasin, réflexion sur les institutions et leurs excès répressifs avec un Galabru inattendu, puis en 1980 La mort en direct, analyse prémonitoire des dérives de la télévision.Imprégné de culture américaine -il est le co-auteur d'un dictionnaire de référence sur le cinéma d'outre-Atlantique-, Bertrand Tavernier adapte en 1980 un roman grinçant de Jim Thompson en resituant l'action dans l'Afrique coloniale (coup de torchon), puis signe autour de minuit, lettre d'amour au jazz. Si la passion Béatrice a pour cadre la Guerre de Cent ans, ce sont des conflits plus contemporains qui hantent bientôt l'oeuvre du cinéaste : la Première Guerre mondiale dans la vie et rien d'autre (1989) puis capitaine Conan (1996), la Guerre d'Algérie dans le documentaire la guerre sans nom, et l'Occupation dans laisser passer (2003), qui le voit également s'interroger sur son métier de cinéaste. Dans une veine plus intimiste, il tourne un dimanche à la campagne, Prix de la mise en scène à Cannes en 1984, et daddy nostalgie, deux films tendres et pudiques sur les rapports filiaux -un thème qui lui est cher depuis son premier opus.Dans les années 90, Bertrand Tavernier, qui déclara au critique Jean-Luc Douin que "les cinéastes sont des sismographes de leur époque", continue d'ausculter la société : dépeignant avec réalisme le quotidien de la Brigade des stups dans L 627 et celui d'un instituteur (Philippe Torreton) dans ça commence aujourd'hui, il reçoit en 1995 l'Ours d'or à Berlin pour l'appât, constat alarmant sur la violence d'une jeunesse désorientée. Très au fait des dossiers qui agitent sa profession (défense de l'exception culturelle, combat contre la censure), il s'engage sur bien d'autres fronts, comme vient encore en témoigner le documentaire sur la double peine qu'il signe avec son filsNils. Avec sa fille Tiffany, il co-écrit Holy Lola (2004), exploration de l'univers de l'adoption au Cambodge, mais aussi -pour la première fois dans son oeuvre- portrait sensible d'un couple d'aujourd'hui. C'est dans une Louisiane dévastée par l'ouragan Katrina qu'il part ensuite tourner dans la brume électrique (2009), adaptation d'un polar de James Lee Burke avec Tommy Lee Jones. De retour de son escale américaine, il présente à la Compétition officielle de Cannes, sa princesse de Montpensier, une plongée au cœur d'intrigues faites d'amour et de pouvoir dans la France du XVIe siècle, portée entre autres parMélanie Thierry, Lambert Wilson et Gaspard Ulliel.

14

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
ma médiathèque à moi
Publicité
Archives
Publicité